Comment écrire un dialogue qui hypnotisera vos lecteurs

Savoir comment écrire un dialogue qui captivera vos lecteurs à coup sûr n'est pas une tâche si facile que ça.

Un bon dialogue doit faire avancer l'histoire, entraîner le lecteur et "nourrir" la personnalité de chaque personnage. 

Dans ce guide, vous apprendrez :

Prêt ? 

Let's go. 

On commence par la base. Mais attention, ne surchargez pas votre dialogue de guillemets à chaque fois qu'un personnage prend la parole. 

Imaginez deux secondes si chaque scène avec un dialogue dans votre roman commençait par :

"Hé, mon pote ! Comment ça va ?"

"Super ! Comment vas-tu ?"

"Super ! Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vus ! Se garer en ville, c'est devenu un cauchemar, pas vrai ?"

Vos lecteurs sont un minimum intelligents : ils peuvent déduire que vos personnages se parlent. 

La scénariste Cynthia Whitcomb a proposé un jour une idée appelée la "règle des trois temps". 

Elle recommande essentiellement d'introduire un maximum de trois "temps" de dialogue (les courtes phrases de discours que vous pouvez prononcer sans vous arrêter pour reprendre votre souffle) à la fois. 

Ce n'est qu'après ces trois temps de dialogue que vous devez insérer un temps d'action ou le discours d'un autre personnage.

En théorie, ça semble assez simple. Mais en pratique, c'est un peu plus compliqué que ça, tout simplement parce que les conventions de dialogue continuent de changer au fil du temps. 

Il n'existe aucun moyen de condenser un "bon dialogue" en une formule de trois ceci ou deux cela. Mais si vous débutez et avez besoin d'une règle stricte pour vous aider, alors la règle des trois temps est un bon point de départ pour expérimenter.

Jetons maintenant un œil à un autre type de "beats" : les beats d’action.

Les temps d'action sont les descriptions des expressions, des mouvements ou même des pensées intérieures qui accompagnent les paroles du locuteur. Ils sont toujours inclus dans le même paragraphe que le dialogue, de manière à indiquer que la personne qui agit est aussi celle qui parle.

Sur le plan technique, les rythmes d'action permettent de varier votre écriture, de gérer le rythme d'une scène riche en dialogues et de briser la longue liste de lignes se terminant par "il a dit" ou "elle a dit".

Mais au niveau du personnage, les moments d'action sont encore plus importants car ils peuvent aller plus loin que le dialogue et illustrer le langage corporel d'un personnage.

Lorsque nous communiquons, le dialogue ne représente que la moitié de la façon dont nous transmettons ce que nous voulons dire. Le langage corporel est la moitié manquante. C'est pourquoi les moments d'action sont si importants pour visualiser une conversation et peuvent vous aider à "montrer" plutôt qu'à "raconter" par écrit.

S'il existe une règle d'or dans l'écriture d'un dialogue, c'est celle-ci : "dit" est votre ami.

Oui, "dit" n'a rien de nouveau. Oui, "dit" est déjà utilisé par tous les autres auteurs. 

Mais savez-vous quoi ? Il y a une raison pour laquelle "dit" est le roi des balises de dialogue : il fonctionne.

On pense que le "dit" est si simple, si modeste qu'il concentre l'attention des lecteurs sur ce qui est le plus important dans la page : le dialogue lui-même. 

Il peut être parfois tentant de se tourner vers d'autres mots tels que "s'exclama" ou "déclara", mais ma règle générale est que dans 90 % des scénarios, "dit" sera la balise la plus efficace à utiliser pour écrire un dialogue.

Maintenant que nous avons mis en place plusieurs lignes directrices, c'est le moment de faire une pause, de réfléchir et de dire qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon d'écrire un dialogue. 

Cela dépend des exigences de la scène, des personnages et de l'histoire. Un bon dialogue ne consiste pas à suivre telle ou telle règle, mais plutôt à apprendre quelle technique utiliser selon les cas de figure.

Le dialogue ne se résume pas toujours à écrire une prose grammaticalement parfaite. La façon dont une personne parle reflète sa personnalité, et tout le monde n'est pas un élève brillant qui parle un français impeccable. 

C'est quelque chose que vous devriez également garder à l'esprit lorsque vous souhaitez écrire un dialogue authentique.

Une voix distincte pour chaque personnage est peut-être l’élément le plus important à maîtriser pour écrire un dialogue. 

Pour bien maîtriser cette partie de l'écriture de dialogue, vous devez commencer par connaître vos personnages sur le bout des doigts. Comment parle-t-il ? A-t-il des particularités verbales ? Non verbales ?

Peut être l’une des règles les plus souvent répétées dans le monde de l'écriture. 

Vous pouvez utiliser des séquences d'action et des descriptions pour fournir des indices aux lecteurs, afin qu'ils puissent lire entre les lignes.

Comme toujours lorsqu'il s'agit d'écrire un roman : tous les chemins mènent à l'édition, et le dialogue que vous avez écrit ne fait pas exception.

Ainsi, lorsque vous éditez votre roman à la fin, vous constaterez peut-être qu'une mentalité du type "moins c'est plus" peut être utile. 

N'oubliez pas de supprimer les passages de dialogue inutiles, afin de vous concentrer sur le plus important. Une bonne écriture est intentionnelle et ciblée, s'efforçant toujours de faire avancer l'histoire et de captiver les lecteurs. 

L'importance réside dans la qualité plutôt que dans la quantité.

Vous apprendrez à générer vos premières redevances et à devenir auteur