Les pires conseils d’auto-édition qu’on vous a déjà donnés

Ah, les conseils d'auto-édition. Un univers où les rêves de publier votre propre livre rencontrent la dure réalité des erreurs de débutant… et des "conseils avisés" de tout un chacun. 

Oui, vous savez de quoi je parle. Ces phrases qu'on vous balance avec un sourire bienveillant, mais qui, si vous les suivez, mèneraient votre chef-d'œuvre directement dans les tréfonds de l'anonymat numérique.

Aujourd'hui, j'ai décidé de rendre hommage à ces perles qui nous ont tous fait lever les yeux au ciel ou, pire, que nous avons suivis… avant de comprendre notre erreur. 

Vous êtes prêts ? Accrochez-vous, car voici un florilège des pires conseils d'auto-édition qu'on m'a donnés (et peut-être à vous aussi).

Dans ce guide, vous apprendrez :

Vous êtes prêt ? Let's go.

Laissez-moi vous raconter. 

Quand j'ai publié mon premier livre, un ami très bien intentionné m'a dit :

"Tu sais, les couvertures, c'est super simple. Télécharge Paint et fais ça toi-même. Ça économise du temps, et de l'argent !"

Le résultat ? Une couverture qui rappelle à une carte d'anniversaire bricolée par un enfant de 6 ans… avec un bras dans le plâtre. 

Les proportions étaient désastreuses, la police a choisi un panneau d'interdiction de stationner, et les couleurs donnaient mal aux yeux.

Moralité : investissez dans une couverture professionnelle. Votre livre mérite mieux qu'une couverture bas de gamme.

Ah oui, ce fameux conseil. 

Laissez-moi vous poser une question : avez-vous déjà acheté un livre sur Amazon sans taper un mot-clé dans la barre de recherche ? Non, évidemment. 

Pourtant, un "expert" m'a assuré que :

"Les mots-clés, c'est du pipeau. Tu peux mettre 'licorne', 'spaghetti', ou 'machine à laver', ça ne change rien."

Alerte spoiler : ça change tout. Résultat, mon premier roman (un thriller psychologique) était introuvable, sauf si quelqu'un cherchait "licorne thriller" (ce qui, je vous l'accorde, est une niche plutôt étroite).

Moralité : choisissez vos mots-clés avec soin. Sinon, votre livre sera aussi invisible qu'une chaussette noire sous un lit mal éclairé.

Voici une astuce qu'on entend souvent :

"99 centimes, c'est LA clé du succès. Tout le monde va l'acheter !"

Ah bon ? Dites-moi alors pourquoi je n'ai vendu que trois exemplaires, dont deux à ma mère ? 

Ce prix donne l'impression que votre livre a été écrit en trois heures sur un coin de table, entre deux parties de Candy Crush.

Et soyons honnêtes, vous n'avez pas passé des mois (voire des années) à peaufiner votre chef-d'œuvre pour qu'il soit perçu comme une promotion permanente de supermarché.

Moralité : le prix est une question de perception. Si vous voulez que votre livre soit respecté, veillez à respecter votre propre travail. Les 99 centimes, c'est bien pour un lancement ou une promo ponctuelle, mais en faire votre tarif standard ? Non, merci.

Oh, celui-là, il mérite une médaille. 

Un ami (que je ne nommerai pas ici) m'a dit un jour :

"Pourquoi payer un correcteur ? Relis ton texte trois fois, et c'est bon. Tu connais ton livre par cœur, non ?"

Eh bien, chers amis, relire son propre texte, c'est comme essayer de se chatouiller soi-même : c'est bof. 

À la fin, mon livre regorgeait de phrases étranges, comme "Le héros prîs son épée et tua le dragos." Oui, avec un "s" et un "o". 

Résultat : des commentaires assassins et un ego en miettes.

Moralité : engagez un correcteur. Même votre meilleure amie grammairienne ne suffira pas si vous voulez éviter que votre livre devienne un festival de coquilles.

"Pas besoin de te casser la tête, mets juste "Un livre incroyable" dans la description. Ça intrigue, et ça suffit."

Euh… pardon ?

La description est l'un des éléments les plus importants pour vendre votre livre. 

C'est votre pitch aux lecteurs. Imaginez qu'on vous vende une voiture en disant simplement : "Elle roule bien." 

Est-ce que vous l'achèterez ? Non, bien sûr. Eh bien, c'est pareil pour votre livre.

Moralité : travaillez votre description comme si votre vie en dépendait. Donnez aux lecteurs envie de cliquer, de lire, de dévorer votre œuvre. Mais surtout, évitez les phrases vagues du genre "Ce livre changera votre vie." Non, il ne la changera pas, mais il pourrait au moins leur offrir un bon moment.

Ah, le fameux "mon livre se vendra tout seul". On pourrait presque en faire une blague tellement c'est absurde. 

Je me souviens avoir naïvement suivi ce conseil pour mon premier livre. 

Résultat ? Deux ventes en un mois.

La vérité, c'est que dans le monde sursaturé de l'auto-édition, personne ne saura que votre livre existe si vous ne le criez pas haut et fort. 

Les réseaux sociaux, les publicités Amazon, les partenariats : tout ça, ce n'est pas du gaspillage, c'est un investissement.

Ah, les avis truqués. Quel classique ! J'ai entendu un jour :

"Dis à ta mère, ton cousin et ton coiffeur de laisser des avis 5 étoiles. Personne ne saura jamais !"

Sauf que si. Les lecteurs ne sont pas dupes. Quand ils voient dix avis qui disent tous "Un chef-d'œuvre exceptionnel" postés le même jour, ils sentent l'embrouille.

Résultat : aucun lecteur authentique ne se donne la peine d'acheter.

Moralité : privilégiez les avis sincères. Organisez des services de lecture ou offrez des exemplaires gratuits à des lecteurs potentiels. Les vrais avis Amazon ont plus de poids que des éloges écrits à la va-vite par votre oncle Bernard.

Permettez-moi de rire doucement. Non, votre texte n'est pas parfait, et le mien ne l'était pas non plus. 

On m'a fait croire que je pourrais publier mon livre tel quel, sans avoir besoin d'un regard extérieur. 

Résultat ? Un premier chapitre qui contient un personnage mystérieux… que je n'ai jamais mentionné à nouveau dans le reste du livre.

Les bêta-lecteurs sont vos meilleurs amis. Ils repèrent les incohérences, les longueurs et les passages qui ne fonctionnent pas. Alors, n'écoutez pas ceux qui disent que vous pouvez vous en passer.

Ce petit ajout est souvent négligé, mais pourtant si important pour le référencement sur Amazon. Un "expert" m'a assuré un jour :

"Un sous-titre ? Trop de mots, les gens n'ont pas le temps de lire ça."

Eh bien, figurez-vous que les gens ont encore moins de temps pour chercher un livre sans indications claires. Mon livre, sans sous-titre, était une énigme totale. 

Un lecteur m'a même demandé si c'était un roman de science-fiction ou un manuel de jardinage (bon, j'exagère un peu).

Moralité : ajoutez un sous-titre. Ça guide vos lecteurs et optimise vos chances d'être trouvé.

Ah, l'algorithme magique. Comme si c'était un petit lutin prêt à propulser votre livre en tête des ventes dès sa publication. 

Mais laissez-moi vous dire : l'algorithme A9 ne fait rien pour vous si vous ne l'aidez pas. 

Pas de mots-clés pertinents ? Pas de ventes. Pas de descriptions optimisées ? Toujours pas de ventes.

Moralité : l'algorithme est votre allié… mais seulement si vous lui donnez quelque chose à se mettre sous la dent. J'aborde ce sujet dans la première partie de mon livre Amazon Power disponible sur Amazon.

L'auto-édition est un voyage semé d'embûches, mais aussi de grandes satisfactions. 

Et si vous voulez éviter les pires conseils, souvenez-vous de ceci : tout le monde a une opinion, mais peu de gens savent vraiment de quoi ils parlent.

Alors, faites vos recherches, écoutez les pros, et surtout, suivez votre instinct. 

Et si vous avez besoin d'un petit coup de main pour éviter de tomber dans ces pièges, je suis là pour vous accompagner… avec de vrais conseils, cette fois !

Vous apprendrez à générer vos premières redevances et à devenir auteur